Visite d’État : Ce qu’il faut savoir sur la venue du roi des Belges en France

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Le roi Philippe et la reine Mathilde effectuent une visite officielle de trois jours en France, la première depuis celle de leurs prédécesseurs en 2003.

 Cela fait vingt ans que la Belgique n’a pas envoyé ses souverains en visite d’État en France. En 2003, le roi Albert II et la reine Paola avaient été accueillis par Jacques Chirac. Cette fois, ce sont Philippe et Mathilde qui représentent la Belgique.



 Quelles sont les étapes de la visite ? 


Ce lundi, le couple royal a été accueilli avec honneur à Paris, devant l’Arc de Triomphe. Ils ont déjeuné avec le Premier ministre et, en soirée, ont participé à un dîner à l’Élysée avec Emmanuel et Brigitte Macron. Le lendemain, le roi et la reine rencontreront la maire de Paris, Anne Hidalgo. 


Ils continueront leur voyage en s’arrêtant à Lille, où Martine Aubry les accueillera et ils visiteront Euratech. 


 Quel est l’objectif de cette visite royale ?


 Cette visite vise à renforcer les liens franco-belges, en mettant l'accent sur deux grands axes : la coopération dans le domaine de la défense et la transition énergétique.


 Lors de la première journée, le roi a pris part à un débat sur la coopération militaire avec les chefs d’État-major des Armées de Terre des deux pays. 


Il a pu voir quatre véhicules militaires illustrant l’interopérabilité entre les forces belges et françaises. 


 Quels sont les récents partenariats entre la France et la Belgique ?


 Les relations entre les deux pays se sont intensifiées récemment, avec la signature d’un accord en mai sur la production de munitions de petit calibre, ainsi qu’un engagement à renforcer leur partenariat stratégique en matière d’armement terrestre. Depuis 2018, la Belgique et la France collaborent sous le partenariat « CaMo », initialement centré sur l’acquisition de véhicules blindés français. En 2024, ce partenariat a été élargi pour inclure des véhicules supplémentaires et des systèmes d’artillerie.


 De plus, le groupe belge John Cockerill a acquis le français Arquus, renforçant ainsi leur coopération et créant un « champion terrestre européen » dans le secteur de la défense.

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